Marionnettes en musique
Véronique Dumarcet, marionnettiste
Fabien Neuville, musicien
A, E, I,…Ida! Ida, une petite fille lit. Tout commence avec le A, début de l’alphabet, début de l’imagination, début de l’aventure.
Ida s’endort et rêve.
Le spectacle Éternellement est un voyage poétique à travers l’inconscient d’une petite fille. Un voyage en mots et en images accompagnés par un éveil musical et sonore. Une évasion où la beauté du rêve s’imprègne du cycle perpétuel de toute chose, éternellement.
Ce spectacle est né d’une commande de la part du réseau médiathèques des Cheires avec le projet « Cheir »Livre autour de quatre albums jeunesse:
DORAY Malika, Un ballon pour, Ecole des loisirs, 2010.
CRAUSAZ Anne, Premiers Printemps, Mémo, 2010.
HOUDART Emmanuelle, Tout va bien, Merlin, Thierry Magnier, 2009.
ZOBOLI Giovanna, Je voudrais avoir, Sarbacane, 2010.
Le parti pris est de s’inspirer, se nourrir des albums et inventer une nouvelle histoire. Mais comment lier entre eux 4 univers, 4 histoires, 4 débuts et fins?
On se laisse guider par cette question apparue lors du travail: Où est le début du commencement de la naissance… d’une histoire?
Peut-être dans le rêve, l’invisible, le sensible, dans le cycle…, et le spectacle s’est construit dans la logique du rêve où les images et les rencontres se succèdent avec étrangeté et couleurs. Un rêve, une fête, un partage se joue devant les yeux des spectateurs par le choix de l’animation des marionnettes à vue et de la présence d’un musicien. Un rêve réel, coloré sur le cycle de la vie où tout prend fin et recommence…
Annette GUILLAUMIN, enseignante, nous parle du spectacle :
De toute éternité, les contes nous fascinent car ils éclairent métaphoriquement le monde. Ils nous façonnent.
« ETERNELLEMENT », le spectacle de la Cie La Balançoire – Véronique Dumarcet – , construit à pas feutrés un conte poétique et philosophique, tout à la fois grave et délicieux, destiné aux petits et aux grands.
Eternellement, nous tentons de bâtir notre vie, nous nous émerveillons des autre et du monde, toujours la nuit remplace le jour, les saisons cadencent le temps, bonheurs et tragédies se succèdent. Sisyphe n’est pas bien loin qui, sempiternellement, remonte sa pierre en haut de la colline.
La magie opère sans cesse, de l’oiseau-livre au carton-arbre qui porte les cerise-ballons. Toute une profusion d’inventions délicates mais une économie choisie de mots, de sons et de notes.
Dans une esthétique de l’économie, revendiquée, marionnettes et décors assument leur origine de bric et de broc recyclé, tellement qu’elle disparaît au profit de la fiction qui nous transporte, nous enchante et fait monter les larmes, éternellement.