Manipulateur de marionnettes, manipulateur de mots, manipulateur de destins.
L’histoire :
Grand Klaus, propriétaire terrien, grand commandeur, est de nature suspicieuse et envieuse.
Petit Klaus, son voisin, ne possède rien, si ce n’est un caractère malicieux et intrépide.
Grand Klaus tue l’unique cheval de Petit Klaus. Ce dernier ne se démonte pas, et se met aussitôt en route pour vendre la peau de feu son animal. Il est bien vite récompensé en monnaie sonnante et trébuchante, et comprend que sa richesse est de tirer parti de toutes les situations. De ruses en ruses, il s’enrichit et déclenche la jalousie de Grand Klaus, qui sera roulé à son tour par le malin…
A propos du spectacle :
L’histoire est adaptée du conte de Hans-Christian ANDERSEN.
Ici, le marionnettiste-conteur est un magicien du langage, il se présente avec son théâtre tel un orgue de barbarie, il lui suffit de tourner la manivelle pour en voir sortir non pas des notes, mais des mots, des personnages, des couleurs, des sensations.
Complicité entre les marionnettes qui ont avec elles l’innocence, la liberté, la légèreté, l’équilibre et le marionnettiste-conteur avec sa voix, son corps et son imagination.
Le marionnettiste-conteur se ressource, il renoue avec la tradition du saltimbanque, du baladin.
Une véritable mécanique se met en route, mécanique du récit, des marionnettes, un véritable petit monde se met en marche tout simplement pour nous conter la belle histoire.